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Au labo, on discute beaucoup car il y a de quoi : Matériel, réparation, films, papier, technique, trouvailles en tout genre et souvent même de sujets qui n’ont rien à voir avec la photo !

Jean-Marc Tinois 

Le Rolleifleix bi-objectif de Jacques fait des curieux !

Au labo, on discute beaucoup car il y a de quoi : Matériel, réparation, films, papier, technique, trouvailles en tout genre et souvent même de sujets qui n’ont rien à voir avec la photo !
Il y a peu, Jacques arrive un jeudi avec un Rolleiflex bi-objectif des années 50, trouvé aux Puces de Reims pour 50€ ! Au moins 10 fois moins cher que les prix habituellement pratiqués sur ebay.
Il s’agit là d’un appareil mythique du milieu du XXème siècle, cher aux reporters de tout poil et autres photographes célèbres: Doisneau, Ronis, Irving Penn, Vivian Maier, etc...
Le moyen format 6X6 est un bon compromis entre maniabilité et qualité du rendu: finesse dans les dégradés de gris, présence subtile du grain d’argent peu agrandi, confort et discrétion du viseur à la taille.
 

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En argentique comme en numérique, la grande dimension du capteur est toujours un gage de qualité du rendu final.
Mais chacun sait que ce n’est pas l’appareil qui fait la photo mais le photographe, on est impatients de voir les résultats.
Idem pour Pascal qui a fait l’acquisition du petit frère, le Rolleiflex baby format 4X4: deux fois la surface du 24X36 et un objectif qui pique bien. Les premiers résultats sont plus que prometteurs
 
"En argentique, tant que la photo n’est pas tirée sur papier, séchée, validée par son auteur, elle n’existe pas vraiment".

C’est ce long processus entre le déclenchement et le résultat final qui donne son attrait au choix du procédé:

choix du boitier (et donc du format), choix du film, développement du négatif, tirage d’une planche contact, premiers essais de tirage, élaboration d’une fiche de tirage, agrandissement final...

Voilà très brièvement ce sur quoi l’on échange le jeudi soir, on en reparlera.

Que chacun se rassure, on est finalement très peu de temps tassés sous la loupiote rouge, parce que les gestes de base s’apprennent très vite et que la lutte au corps à corps avec la lumière et le papier sensible se mène seul, dans un étrange ballet avec les mains, mais cela, c’est une autre histoire ...